Analyse financière eiffage
Edouard PERRICHET Antonin MURET Roland ALLAIN-DUPRE
LA STRUCTURE DU GROUPE EIFFAGE
Eiffage est un groupe qui a privilégié, au cours de ces dernières années, la croissance externe pour étendre son activité afin d’augmenter son chiffre d’affaires. Le groupe a en effet fait de la croissance externe son principal levier pour renforcer son ancrage en Europe. Ainsi, en 2008, Eiffage a racheté à l’allemand Dalkia les sociétés Clemessy et Crystal pour 300 millions d’euros, bénéficiant ainsi d’un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros. Une acquisition qui a permis au groupe d’étendre ses capacités dans l’ingénierie électrique. L’année 2010 a été particulièrement représentative de cette stratégie avec deux acquisitions en Belgique : la société Hyline (recherche pour l’industrie pharmaceutique) et la société Procat (automatisation et processus industriels) et une en Allemagne avec la société Heitkamp Rail (construction ferroviaire). Des acquisitions qui ont permis au groupe Eiffage de gagner de nouvelles parts de marché et de faciliter son développement au cœur de l’Europe mais aussi
1
de développer de nouvelles compétences techniques et de nouvelles spécialisations. De plus, l’acquisition de Heitkamp Rail a permis à Eiffage d’approcher le marché asiatique puisque le groupe allemand était déjà implanté en Asie. Cette même année, Eiffage a également acquis la société allemande Faber et le leader européen dans la réalisation de grandes verrières et de façades structurelles vitrées Labeuf. En 2005, Eiffage avait également acquis APRR (Autoroute Paris-Rhin-Rhône) via le rachat des parts de l’État. Toutefois, du fait de son fort endettement, Eiffage a récemment cédé certains de ses actifs. Ainsi, le groupe a annoncé fin 2011 la cession de 80.1% de sa filiale Optimep 4 au fonds d’investissement DG Infra Yield. En outre, parce qu’elles n’étaient pas rentables, Eiffage Construction a abandonné ses activités en République