Analyse Le Clézio
Biographie de l’auteur
Né le 13 avril 1840 à Nice, Jean-Marie Gustave Le Clézio commence à écrire très jeune, et rencontre le succès dès la parution de son premier roman Le Procès-Verbal . Il a 23 ans, et reçoit le Prix Renaudot. Le livre sera vite suivi de La Fièvre (1965) et Le Déluge (1966).
Après son service militaire effectué en Thaïlande puis au Mexique, il se tourne progressivement vers une écriture moins violente, et touche un public plus large. Il reste féru de voyages et friand de cultures lointaines, qui ne cesseront d'alimenter son œuvre ; il se dit également influencé par divers auteurs anglo-saxons, comme le poète John Keats et surtout J.D. Salinger, William Faulkner et Ernest Hemingway. En 1980, il reçoit le premier Grand Prix de Littérature Paul-Morand pour le roman Désert.
A partir des années 80, ses livres sont de plus en plus souvent habités ou inspirés par des membres de son entourage : son grand-père dans Chercheur d'or (1985) et Voyage à Rodrigues (1986), son père dans L'Africain (2004), sa mère dans Ritournelle de la faim (2008). En 1990, il crée avec Jean Grosjean la collection L'aube des Peuples chez Gallimard, consacrée à la publication de textes mythiques ou épiques. En 2008, J.-M. G. Le Clézio reçoit le Prix Nobel de littérature ; l'an suivant, il est fait officier de la légion d'honneur. Il est actuellement l'un des auteurs français les plus traduits dans le monde.
Analyse du discours : Discours intitulé «Dans la forêt des paradoxes», le 7 décembre 2008 à Stockholm
NB : Avant Le Clézio, Albert Camus et Claude Simon ont aussi exprimés leurs visions de la littérature lors du prix Nobel.
La forêt dont parle Le Clézio, prend racine dans la question de la portée sociale de la littérature. Le Clézio s’approprie l’image de la forêt à partir d’un texte de l’auteur suédois d’après-guerre Sig Dagerman qui, en parlant de l’écrivain confronté à la misère du