Analyse lineaire candide
Mais bientôt, dans la deuxième partie du passage, il en découvre la réalité concrète et absurde. Le bel ordre initial fait alors place aux choses. Les vérités auxquelles croyait le héros sont brutalement remises en question.
Le titre constitue une première mise en garde du danger tout en conservant l’effet de suspens. En effet les termes « sauvé » et « bulgares » rend compte de la notion de péril que doit affronter Candide. (La Bulgarie n’existe pas avant le 19ème, il s’agit de la Prusse).
1er paragraphe :
Lignes 1 et 2 : * Le tableau de la guerre se construit sur une contradiction, une dichotomie entre le positif et le négatif comme ici avec l’emploi de la double négation « rien ne » suivi d’une accumulation de termes négatifs destinés à surprendre le lecteur. * L’accumulation se construit sur une gradation descendante d’adjectifs qui servent à décrire l’agencement des armées : l’ironie nait ici du décalage de l’utilisation de ces adjectifs qui apparaissent comme impropres à décrire la guerre. Ainsi « beau », « leste », « brillant » caractérisent d’avantage une société mondaine. * L’emploi de l’adverbe d’intensité « si » participe aussi de l’ironie par le jeu des antiphrases. * Cette vision naïve de la guerre peut être celle de Candide comme celle du lecteur. * Les adjectifs qualifient les deux armées, ce qui concoure à les mettre sur un plan d’égalité et ne laisse pas apparaître ni le sens ni le but de la bataille ce qui constitue une première critique de la guerre, puisqu’elle semble avoir lieu sans cause apparente.
Lignes 2 à 4 : * Accumulation d’instruments de musique avec une gradation ascendante à la fois dans les sens émis par ces instruments, des aigus aux graves, avec un glissement des instruments de musique aux instruments servant à