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Analyse linéaire Sonnets pour Hélène

616 mots 3 pages
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PLAN :

On a la présence de rimes embrassées type ABBA. Les rimes masculines englobent les rimes féminines, ce qui montre une volonté de protection de la part de l'homme. On a des quatrains, commencant presque tous par "si c'est aimer, madame", ce qui accentue le caractère de l'amour. On a des alexandrins tout au long du poème.
V1. "Madame" est situé entre deux propositions et encadré par des virgules. Ainsi, Ronsard montre bien à qui il s'adresse.
"Et de jour et de nuit" On a une opposition entre le jour et la nuit, qui accentue le fait qu'il aimera la femme en toutes circonstances. On a des rimes suffisantes tout au long du texte, c'est donc un caractère de neutralité.
V2. "Rester, songer, penser" Il y a une acculumation afin de montrer l'intérêt porté par l'homme pour la femme.
V3. Notion de passivité, de repos.
V4. "Qu'adorer et servir" Le qu' montre un caractère exclusif, que tout ce qu'il fait est destiné seulement à cette femme.
Périphrase de la femme "la beauté"
"Qui me nuit" Provoque l'interrogation chez le lecteur, il se demande quel effet la femme a sur l'homme, est-il bon ou nuisible ?
V5. "Suivre un bonheur qui me fuit" Le bonheur est personnifié à l'image de la femme, qui procure chez l'homme une sensation de plaisir.
"Qui me fuit": L'homme est donc éperdument amoureux, et comme beaucoup d'amours, il n'est pas possible car non réciproque.
V7. "Beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire" On a à la fois le champ lexical de la souffrance, de l'opression et à la fois un rythme en trois temps, créant une musicalité dans le texte.
V8. "Pleurer, crier merci et m'en voir éconduit" Une accumulation qui accentue le caractère lyrique de l'exaltation des sentiments.
V9. "De vivre en vous plus qu'en moi même" Il montre que la femme lui est essentielle à la vie, plus qu'à lui même.
V10. "Cacher d'un front joyeux une langueur extrême" On a une antithèse entre la joie et l'extrême. Ainsi, le front joyeux est comparé à un cache misère.
V11.

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    Villon cherche également à soulever la solidarité des hommes dans cette ballade. Il s’y prend tout d’abord en interpellant les hommes et en exploitant le champ lexical de la fraternité. Il en fait notamment usage pour nommer le groupe des pendus, mais aussi pour nommer celui des vivants, créant ainsi un lien de ressemblance entre les deux : «Frères humains, frères, notre confrérie». Ceci nous amène donc à une autre technique utilisé par Villon pour motiver la solidarité des hommes; il rend les hommes égaux dans la mort comme dans la vie.….

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