Analyse notre-dame de paris de victor hugo
Comme nous pouvons le constater dans Notre-Dame de Paris, Victor Hugo mêle les faits historiques et les personnages comme dans cet extrait : « Pauvre Gringoire ! le fracas de tous les gros doubles pétards de la Saint-Jean, la décharge de vingt arquebuses à croc, la détonation de cette fameuse serpentine de la tour de Billy, qui, lors du siège de Paris, le dimanche 29 septembre 1465, tue sept Bourguignons d’un coup, l’explosion de toute la poudre à canon emmagasinée à la porte du Temple, lui eût moins rudement déchiré les oreilles, en ce moment solennel et dramatique, que ce peu de paroles tombées de la bouche d’un huissier : Son éminence monseigneur le cardinal de Bourbon. » (Voir page 95)
On peut voir qu’il mélange bien l’historique à son histoire tout en laissant le personnage, Gringoire en l’occurrence, en dehors de tous ces faits historiques.
D’après Victor Hugo, le romancier qui veut écrire un roman de genre historique doit avoir l’intention d’écrire un long drame avec des descriptions additionnées aux décors et aux costumes où les personnages doivent évolués par eux-mêmes dans le récit afin de représenter les idées de l’ouvrage grâce à leurs actions. Il ajoute aussi qu’il mêle le moins possible ses personnages historiques à l’invention du livre mais qu’il représente les choses vraies par les personnages d’invention.
Lorsqu’on parle de descriptions, Victor Hugo représente bien ce genre de roman, il donne beaucoup de précisions que ce soit pour des monuments, ou des faits historiques.
Dans cet extrait : « Indépendamment de ces deux rues principales, perçant Paris de part en part dans sa largeur, communes à la capitale entière, la Ville et l’Université avaient chacune leur grande rue