Analyse paul auster la cité de verre
J’ai choisi de prendre cet extrait car il est très significatif de l’œuvre. En effet, il reprend la thématique essentielle du livre qui est celle de l’identité. Le personnage Quinn va changer de nom afin de se donner une couverture face à Stillman et pouvoir ainsi interroger celui-ci alors qu’il est censé le surveiller. De plus, lorsqu’ils parlent de Quinn, l’identité est remise au centre de la table car il lui demande de donner son prénom. Ce qui est en soi, assez significatif. Deuxièmement, il reprend aussi la perte de sens de l’histoire, car comme je l’ai dit, il est très bizarre d’interroger une personne que l’on est censé surveiller. En effet, Quinn a longtemps suivi cet homme à la trace avec une certaine appréhension et tout d’un coup, il se décide à « taper la discussion » avec cet homme. Ensuite, il montre le style dépouillé de l’auteur. Celui-ci adopte cette écriture du style postmoderne se trouvant être fortement dépouillé et dépourvue de quête de sens tout comme dans la fin de l’extrait où Stillman se lance dans un monologue avec les différentes rimes du prénom Quinn. Le vocabulaire et la langue sont à portés de tous, il n’y a vraiment aucun mot compliqué mais lorsqu’ils sont regroupés, ils provoquent la confusion tout comme la dernière partie de l’extrait. Il y a très peu de champs lexicaux présents dans cet extrait. Il y a évidemment le champ lexical de l’identité avec les mots comme « nom » ou « inconnu » ainsi que celui du mensonge avec « vérité, invention, masque, abri ». Il faut évidemment prendre ces mots dans leurs contextes. De plus, il se termine par une phrase sur l’identité des mots. Il y a donc dans ce livre une grande partie sur l’identité par rapport aux personnages mais aussi sur celle des mots. C’était d’ailleurs le projet fou de Stillman de changer le nom de mots en fonction de l’utilité et de l’état de ceux-ci au moment venu. Il n’y a dans cet extrait un rapport entre le personnage et la vie de l’auteur. En effet,