Analyse de pratique n°2

Présentation de la situation
Nous sommes le matin, l’infirmière et moi allons voir Mr S. âgé de 69 ans afin de lui faire une perfusion sous-cutanée. Cela « permet d’administrer de nombreux produits médicamenteux, d’assurer des réhydratations et d’apporter des électrolytes lorsque le recours à la voie veineuse est impossible ». C’est une technique simple et confortable pour le patient. Sa chambre se trouve dans une unité pour personne atteinte d’Alzheimer ou pathologies associées.Dans cette unité, le personnel soignant travaille en fonction des résidents et à leur rythme. Le nombre de résident est limité, en effet il n’y a pas plus d’une vingtaine de chambres et il y a en permanence une aide-soignante, un agent des services hospitalier et une aide médico-psychologique.
Je prépare donc le matériel nécessaire pour la perfusion du résident qui a pour but de l’hydrater et nous partons le retrouver. Je fus très surprise de le retrouver allongé et dormant sur un matelas, posé à même le sol alors que son lit se trouvait juste à côté. L’IDE me demanda d’amener le pied à perfusion, ce que je fis. C’était la première fois que j’assistais à une pose de cathéter alors je n’ai fait pratiquement qu’observer et poser des questions. L’IDE me montra les endroits que l’on peut poser le cathéter c’est-à-dire les « parois latérales de l’abdomen en dehors de la zone péri ombilicale, zone antéroexterne des cuisses à la jonction des tiers moyen et inférieur, face latérale antérieure du thorax, région sous claviculaire à trois travers de doigt au-dessous du milieu de la clavicule, dans la région sous-scapulaire du dos, lorsque le patient est agité ou la face externe du bras ».
Ici, l’IDE a préféré faire la pose sur la cuisse car Mr S. est très maigre et c’était impossible de le faire dans le ventre. Elle s’est lavée les mains, mis des gants puis elle a fait une large antisepsie qu’elle a ensuite laissé sécher. Le cathéter mis en place, elle a ensuite