Analyse scène d'exposition beetlejuice
Réalisateur : Tim Burton. Scénaristes : Michael McDowell, Warren Skaaren, Lary Wilson, Tim Burton. Producteurs : Michael Bender, Lary Wilson, Richard Hashimoto. Montage : Jane Kurson. Acteurs principaux : Michael Keaton, Alec Baldwin, Geena Davis, Winona Ryder. Effets spéciaux : Peter Kuran. Musique : Danny Elfman.
En 1988, la Warner Bros demande à Tim Burton de réaliser Beetlejuice après le grand succès et les excellentes critiques qu’il a connu avec son premier long métrage, Pee-Wee Big Adventure. Bénéficiant d’un bien plus grand budget que pour le précédent film, Burton, à 30 ans, peut enfin exercer l’art du comique à travers sa poésie et son goût pour le morbide joyeux. Il laisse complètement son univers délirant s’exprimer au travers de la caméra et des effets spéciaux. Dans Beetlejuice, un gentil couple paisible se voit donc, à la suite d’un accident mortel en voiture, enfermé pour 125 années dans leur maison en compagnie de nouveaux occupants : une famille excentrique. Dans l’incapacité de chasser ces mortels et l’impossibilité de sortir, le couple fait appel à Beetlejuice, « bio-exorciseur », fantôme des plus extravagants !
Le film fait un carton. Le public raffole de l’humour noir et l’univers fantastique du conteur qu’est Tim Burton autant que les critiques. Beetlejuice remporte d’ailleurs un Oscar pour le maquillage – on admet volontiers que Michael Keaton est méconnaissable sous son masque de fantôme déluré.
En octobre 2009, le film ressort au cinéma.
Scène d’exposition. Un plan mobile suit la route sinueuse d’un petit village des Etats-Unis. On semble voir à travers les yeux d’un oiseau. Cette route est propre, des arbres verdoyants l’environnent. Doucement, on la remonte, on s’éloigne du village, les arbres perdent de leur beauté. On arrive enfin en haut d’une petite colline que surplombe une belle maison, isolée ; les arbres sont définitivement ternis. Déjà il est suggéré au spectateur que quelque chose menace