Paul Eluard: Liberté
La résistance en poésie.

A l’instar du théâtre, des romans ou encore des nouvelles avec Vercors qui dirige les Editions de Minuit et publie Le Silence de la Mer, Elsa Triolet (par ailleurs femme d’Aragon) qui écrit Les Amants d’Avignon la poésie est un support bien choisi pour dénoncer et résister.

Les poètes en temps de guerre vont créer de nombreuses revues afin de publier leurs poèmes et les rendre accessibles à un plus large lectorat.

L’ouvrage La Resistance et ses Poètes de Pierre Seghers aux éditions Seghers retrace abilement cette période difficile à travers divers écrits et témoignages. Il crée également la revue « Poètes casqués » qui paraît ensuite sous le nom de « Poésie 40...45 » qui renferme des textes de poètes au front. Ces revues sont bien évidemment soumises à la censure. Les exemples foisonnent: « Fontaine » paraît à Alger et a été créée par Max Paul Fouchet. Et enfin il y a « Confluences » qui paraît à Lyon, éditée par René Tavernier.
Le système des éditions clandestines est également utilisé, illustrons avec les Editions de Minuit chez qui les auteurs publiaient en utilisant des patronymes.

Rapide biographie de Paul Eluard:
Paul Eluard prend le nom de sa grand-mère (il écrit d’ailleurs Grindel de son vrai nom). Il rédige Poèmes pour la Paix après avoir vu l’Honneur de la Guerre. L’une de ses premières muses: Gala, qui va le quitter pour rejoindre Salvador Dali. Ainsi il écrit « La courbe de tes yeux » dans le recueil Capitale de la Douleur paru en 1926. Il fait la connaissance de Nusch, qui était l’égérie du groupe surréaliste. La mort de celle-ci va le laisser dans un état de dépression dans lequel il va écrire Le temps déborde. Il écrit Le Phénix en rencontrant Dominique.
Pendant l’entre-deux guerres, il est atterré par le bombardement de Guernica. Il se bat pour la paix. D’un autre coté il est un fervent participant aux expositions surréaliste duquel mouvement il est militant.

Quelques citations: