Analyse terroir angéline de montbrun de laure conan
Dans les récits épistolaires d’Angéline de Montbrun, l’évidence est mise, tout d’abord, sur l’importance qu’exerçait la religion au cours du XIXe S. Durant cette période, leur croyance en un être suprême était très importante. En effet, le peuple se sentait protégé grâce à leurs prières et gardait même une relique près d’eux. Or, dans l’extrait suivant : « Vous ai-je dit de mettre dans votre chambre l’image de la Vierge que je vous ai donnée? N’y manquez pas. Bien souvent, je lui demande de vous avoir en sa garde très douce et très sûre. » (p.73), Angéline espère en priant diligemment que la sainte veillera sur son bien-aimé comme elle-même aurait souhaité le faire. L’effigie a pour but de protéger Maurice et prouver ainsi son allégeance à la Vierge. De plus, en lui écrivant «N’y manquez pas.», le ton impératif indique à celui-ci à quel point elle tient à ce qu’il bénéficie de la présence de la religion. Cette tradition persiste encore dans plusieurs domiciles où l’on y voit certains symboles religieux servant à veiller sur les habitants. Étant toujours sous l’influence de ces idéologies, Angéline, après la mort de son père, entre chez les Ursulines. Au départ, elle donne l’impression qu’elle agit dans le but de poursuivre le cheminement que son père avait prévu pour