Au quotidien, dans l'exercice de son métier, l'infirmier est amené à effectuer de nombreux gestes techniques, à communiquer verbalement ou non, à instaurer une relation de confiance avec le patient et son entourage. Ce sont les mains qui soignent, qui soulagent, qui soutiennent. Malheureusement, ces mêmes mains peuvent contaminer et être délétères pour la santé du patient comme pour celle du personnel hospitalier.
Cette analyse d'hygiène s'attardera sur le port de bijoux aux mains et poignets du soignant, ici une infirmière.

DESCRIPTION DE LA SITUATION

Mon stage s’est déroulé du xx xxxxxx au xx xxxxxx 2012 à l’hôpital xxxxxxx xxxx xxxxxxxxxxxxx, dans le bâtiment xxxx-xxxx. Le pôle de périnatalité comprend un service suites de couche au xx étage.
Le xx xxxxxxx, j'ai suivi une I.D.E (Infirmière Diplômée d’État) dans la réalisation des soins. A 11h30, nous sommes allées voir Madame B., patiente âgée de 40 ans, qui avait subi une césarienne dans la nuit. Une sonde urinaire avait été posée et laissée en place. Le dossier mentionnait qu'il s'agissait d'une 1ère gestation 1ère pare et que la patiente était sortie du bloc avec un pansement simple. Nous avons constaté que ce pansement était très imbibé de sang.
La cicatrice horizontale, d’environ 15 cm de longueur et située au-dessus du pubis, était refermée avec 10 agrafes de Michel et 2 agrafes américaines au milieu. C'est au niveau de ces dernières qu'il y avait des saignements, la patiente expliquant alors avoir beaucoup bougé pour tenter de trouver une position confortable dans le lit.
L'I.D.E, après une F.H.A (friction hydro-alcoolique), a mis des gants en latex à usage unique. Après avoir effectué une petite toilette, elle a jeté les gants, refait une F.H.A et remis des gants jetables. Elle retiré le pansement, nettoyé la cicatrice avec des compresses imbibées de Dakin® et refait un pansement simple, non compressif. Elle a enlevé et jeté les gants au moment d'aider la patiente à se couvrir avec les draps.