Analyse de l'albatros de baudelaire
Baudelaire est un poète de la modernité.Il expérimente en passant du romantisme, au mouvement parnassien, puis en insufflant le symbolisme. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose. Il publie son grand recueil Les Fleurs du mal en 1857
Il mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive). Le poème « L’Albatros » est le troisième poème de …afficher plus de contenu…
● L’antithèse de nouveaux se remarque au vers suivant: « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid! ». La beauté et la laideur, encore l’idée du ridicule et l’opposition entre le passé dans les airs « naguère », et le présent sur le plancher « est ».
● Les deux vers suivants se concentrent sur la cruauté gratuite des hommes, qui usent de violence envers l’animal: « L’un agace son bec avec un brûle-gueule », et se moquent de lui « L’autre, mime en boitant, l’infirme qui volait! ».
● Ici, se lit une critique de la vulgarité des hommes, de leurs plaisirs mesquins et violents, ainsi que de leur jalousie, eux incapables de voler et d’avoir autant de …afficher plus de contenu…
Il est exclu, car un géant parmi eux, car différent.
● « les huées » sont les moqueries des hommes, les rires des hommes d’équipage.
D’ailleurs, l’assonance en « é » fait entendre ses rires, ses « huées »: « nuées », « Exilé
», « archer », « huées », « marcher ».
● Les derniers mots du poème reprennent encore l’image de l’albatros sur le pont avec ses grandes ailes blanches « Ses ailes de géant l’empêchent de marcher ». Le poète est fait de la même manière pour les cieux, pour voler au-dessus des hommes. Il apparaît comme une créature féérique, magique….mais incapable de « marcher », de faire comme le commun des mortels.
● Cette dernière strophe pose le propos, le thème du poème, qui est le poète, Baudelaire lui-même. L’albatros tant décrit auparavant n’était qu’un avatar de l’auteur victime de