Analyse de l'incipit de lamartine
505 mots
3 pages
Cependant, Alphonse de Lamartine a une vision épouvantable du temps qui passe. Nous voyons que ce champ lexical revient tout au long du poème, avec « un jour » et « le temps » au vers 1, « passée » au vers 2, « rapides » au vers 5, « saison » au vers 6, « jours écoulés » au vers 8, « des siècles sans nombre » au vers 13 ou encore « à jamais » au vers 14. Le poète crée une personnification du temps avec « jaloux » au vers 1, « ses mains » au vers 2 et « sa main » au vers 4, comme si le temps était également acteur de leur vie. Nous pouvons observer à plusieurs reprises que lorsqu’on parle du temps qui passe, il n’est pas présenté comme un allié mais plutôt comme ennemi, avec « le temps jaloux » au vers 1, « Fanera tes couleurs » au vers 2, « sa main flétrira » au vers 4 et « qui t’ont ravi tes charmes » au vers 8. Nous notons également que tous les verbes au futur, « fanera » au vers 2, « flétrira » au vers 4, « pleureront » au vers 9, « chercheras » au vers 11, et « viendra » au vers 19, ont une signification plutôt négative.
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Cela a pour effet d’inquiéter la jeune femme à propos de son avenir.En effet, le poète propose à la jeune femme un futur peu désirable. L’auteur compare à plusieurs reprises la femme et sa beauté à une fleur, avec « fanera tes couleurs comme une fleur passée » au vers 2, « ta beauté fleurit » au vers 13. De plus, il dit au vers 8 « de ces jours écoulés qui t’ont ravi tes charmes » et au vers 11 « tu chercheras en vain ta ravissante image », « en vain » étant un terme très fort qui montre qu’elle ne trouvera jamais ce qu’elle cherche. Au vers 8, « ces jours écoulés qui t’ont ravi tes charmes » nous voyons le verbe ravir au passé composé, verbe qui signifie enlever de