Analyse de texte Victor Hugo, écrivain et député de l’Assemblée Nationale proche du peuple, décrit dans son discours du 9 juillet 1849 à l’Assemblée, la misère qui prend place et s’étend à Paris et dans le reste du pays. Nous allons, dans un premier temps, analyser ce discours pour être en mesure de prouver que dans celui-ci, son auteur est bien éloquent. Pour se faire, nous exposerons deux aspects ; premièrement, les procédés rhétoriques du discours et ensuite, nous verrons par quels moyens Victor Hugo souhaite émouvoir son Assemblée. D’une part, nous pouvons examiner la structure du discours qui est constituée des quatre parties qui composent un discours éloquent, à savoir ; l’exorde, de la ligne 1 à 7 : « Je ne suis pas, Messieurs de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde […] tant que …afficher plus de contenu…

» et la péroraison, de la ligne 33 à 37 : « Voilà pourquoi je suis pénétré […] que cette assemblée n’est qu’une seule âme pour marcher à ce grand but, à ce but magnifique, à ce but sublime, l’’abolition de la misère ! », pour enfin conclure par le couronnement de la ligne 38 à 53 : « Et messieurs, je ne m’adresse pas seulement à votre générosité […] l’homme méchant a pour collaborateur l’homme malheureux ! ». Ici, la disposition de ce discours nous révèle donc que celui-ci est …afficher plus de contenu…

Pour analyser ce fait, nous verrons d’une part, qu’il utilise l’ironie afin de chambouler son auditoire, puis, nous analyserons le ton avec lequel il s’adresse à eux. Pour commencer, nous pouvons relever le fait que, tout le long de son discours, il s’adresse directement aux membres de l’Assemblée qui lui font