Analyse écononique

2050 mots 9 pages
Le marché du travail
Parmi toutes les marchandises disponibles sur le marché, il en est une qui possède un statut bien particulier : il s'agit bien sûr de la force de travail, ou du travail (la distinction, importante d'un certain point de vue, nous importe peu ici). En effet, le travail est la seule marchandise à protester lorsque son prix baisse ! C'est aussi - et de loin - celle qui pose le plus de problèmes lorsque des stocks se constituent de manière plus ou moins permanente (c'est-à-dire lorsque apparaît du chômage). Aussi, on ne sera pas étonné si la discussion théorique sur le statut du marché du travail est des plus sensibles, dans la mesure où c'est une de celles qui porte le plus directement des enjeux et des choix politiques.
Dans ce chapitre, on se propose donc de voir comment les courants néoclassiques et Keynésien se sont affrontés sur cette question précise du marché du travail, au nom de quelles hypothèses et de quels raisonnements. Sans oublier, comme toujours, avec quelles arrière-pensées.
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1. Le marché du travail chez les néoclassiques
La démonstration néoclassiquese conclut par un précepte demeuré célèbre : lorsque l'économie est en équilibre, il ne peut pas exister de chômage involontaire. Précisons les tenants et les aboutissants de cette affirmation.
Du point de vue de la théorie, l'offre et la demande de travail doivent être traitées exactement comme l'offre et la demande de toute marchandise. Je rappelle en deux mots de quoi il retourne : les offreurs (les salariés potentiels) arbitrent entre travail et loisirs, en fonction du prix auquel est le travail est susceptible de se vendre sur le marché. Les demandeurs (les employeurs) arbitrent pour leur part entre le travail et d'autres biens de production, en comparant les différentes productivités marginales et les prix de ces différents facteurs. Au final, pour peu que le marché du travail satisfasse aux critères de la concurrence pure et parfaite, on aboutit à un optimum, à

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