Andromaque
Tout d’abord, la grandeur est mise en place par le cadre de l’action. Celle-ci se déroule sur une toile de fond épique, celle de la guerre de Troie. Dès la scène 1 de l’acte I, celle-ci envahit l’espace : Oreste et les Grecs voient en Astyanax « l’ennemi de la Grèce » (v 70), redoutent le :« Reste de tant de rois sous Troie ensevelie » (v 72) paroles rappelant non seulement le conflit par « ennemi », mais aussi la puissance illustre de la royauté troyenne et l’issue des combats avec « tant de rois » et « Troie ensevelie ». De même, Pyrrhus évoque le sort de la ville « en héros si fertile » et ne voit « [...] que des tours que la cendre a couverte Un fleuve teint de sang, des campagnes désertes » (I, 2, 198, 201-02)
L’ampleur des affrontements, les images d’horreur, de carnage surgissent et se superposent à l’action en cours,