Andromaque
2) Dans la mythologie grecque, les Érinyes ou bien les « déesses infernales » sont des divinités persécutrices (qui représentent la vengeance). Elles sont aussi appelées Euménides. Dans plusieurs de ces répliques, Oreste parle des Dieux. Il fait ainsi allusion aux Erinyes. Oreste en parle principalement de la ligne 1 à la ligne 7, « ta haine a pris plaisir à former ma misère » (l.5) « j’étais né pour servir d’exemple à ta colère » (l.6). Ces divinités sont aussi mentionnées à la ligne 16 et de la ligne 26 jusqu’à la fin « filles d’enfer, vos mains sont-elles prêtes? » (l.26) « venez-vous m’enlever dans l’éternelle nuit? » (l.29). Oreste se lamente ainsi sur son sort au près des Dieux. Etant donné que les Erinyes sont des divinités représentant la vengeance ainsi que les persécutions, elles sont donc responsables du malheur d’Oreste.
3) On remarque qu’Oreste est la représentation typique du personnage tragique. Il accuse les Dieux d’être responsables de la situation dans laquelle il se trouve en les tutoyant et commence à montrer des signes de folies. D’un côté il exprime de la joie et d’un autre du désespoir. Dans le premier paragraphe, Oreste a l’air d’avoir conscience de ce qu’il a fait «quelle horreur me saisit ? » (l.15) par la suite, il commence à se poser toute une liste de questions, ses propos commencent donc à devenir incohérents, «je lui porte mon cœur à dévorer » (l.32) cette phrase est synonyme de barbarie .« quoi? Pyrrhus, je te rencontre encore? » (l.18), Oreste à l’impression de voir Pyrrhus mais qui n’est qu’en réalité Pylade. «comment t’es-tu sauvé? » (l.20), Oreste à l’impression de revoir Pyrrhus qui serait revenu