Annales
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29 [IV]Le rebus de la cour est reçus à la ville dans une ruelle où il défait le magistrat, même en cravate et en habit gris ainsi que le bourgeois en baudrier, les écarte, et devient maître de la place; il est écouté, il est aimé; on ne tient guère plus d’un moment contre une écharpe d’or et une plume blanche, contre un homme qui parle au Roi, et voit les ministres. Il fait déjà jaloux et des jalouses, on l’admire, il fait envie ; à quatre lieues de là il fait pitié.
C’est un éloge de la cour et un blâme de la ville
16 [IV]
Cette fatuité de quelques femmes de la ville qui cause en elles une mauvaise imitation de celles de la Cour, est quelque chose de pire que la grossièreté des femmes du peuple, et que la rusticité des villageoises : elle a sur toutes deux l’affection de plus.
C’est un blâme sur quelques femmes de la ville
6 [I]
La province est l’endroit d’où la cour, comme dans son point de vue, paraît une chose admirable ; si l’on s’en approche, ses agréments diminuent comme ceux d’une perspective que l’on voit de trop près.
C’est un blâme sur la cour
31 [VIII]
Quand une lecture vous élève l’esprit, et qu’elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autres règle pour juger l’ouvrage, il est bon, et fait de main d’ouvrier.
C’est un éloge sur l’écrivain
23 [I]
Si certains morts revenaient au monde, et s’ils voyaient leurs grands noms portés, et leurs terres les mieux titrées, avec leurs châteaux et leurs maisons antiques possédées par des gens dont les pères étaient peut-être leurs métayers; quelle opinion pourraient-ils avoir de notre siècle?
C’est un blâme sur le XVII siècle
13 [I]
Une belle femme qui a les qualités d’un honnête homme, est ce qu’il y a au monde d’un commerce plus délicieux ; l’on trouve en elle tout le mérite des deux sexes.
C’est un éloge sur la femme
1 [1]
Ne nous emportons point contre les hommes en voyant leur dureté, leur ingratitude, leur injustice, leur