C’est l’histoire de Léo, un agent dévoué du MGB, en Russie, en 1953. Le fils d’un autre agent est retrouvé mort, on dit que c’est un accident, mais toute la famille croit à un meurtre. Léo mènera alors une enquête afin d’élucider la mort de 43 autres enfants dans la Russie se mettant par la même occasion tout le peuple à dos, puisqu’on considère ce geste comme une remise en question de l’efficacité du de la MGB et du gouvernement russe en général. On ne découvre qu’à la toute fin que l’assassin de ces enfants est nul autre que le frère de Léo qu’il n’a pas vu depuis plus de vingt ans qui a tenté de retrouver ce dernier pour lui témoigner l’admiration qu’il a eu pour lui dès leur tendre enfance.

Le protagoniste de ce récit, Léo, est, au tout début de l’histoire, loyal envers son pays. Effectivement, il ne remet jamais en questions les ordres qu’il reçoit de ses supérieurs en particulier celle du général Kuzmin. Il arrêtera des innocent les interrogera en leurs faisant avouer des crimes qu’ils n’ont même pas commis et ce seulement puisqu’il croit fermement aux méthodes employées par le gouvernement pour protéger la révolution de ses ennemis. Il croyait à cette cause au point de même être prêt à risquer sa vie pour la défendre. Ce passage laisse bien paraître son dévouement envers son pays :

Sans se poser de questions, il s’était engagé, la tête haute, sur la voie indiquée par ses supérieurs. Son pays aurait pu lui demander n’importe quoi, il aurait dit oui. Si on lui en avait donné l’ordre, il aurait même pris la tête d’un goulag au milieu de la toundra dans la région de la Kolyma1.

De plus, Léo accordait aussi beaucoup d’importance aux dires de Staline et les appliquait sans aucun doute ou questionnement, ce dernier considérait même que son travail d’enquêteur était de découvrir la culpabilité qui se cachait derrière l’innocence qui est directement lié à la phrase célèbre de Staline qui décrivait bien le climat de paranoïa qui régnait dans la Russie à cette