Anthropologie 110

Elisabeth Badinter née le 5 mars 1944 en France, fille de Marcel Bluestein-Blanchet, fondateur du groupe Publicis et Sophie Baillant. Epouse de Robert Badinter, avocat et homme politique d’affaire, avec qui elle a eu 3 enfants. Dont elle n’en parle jamais. Elle se dit être une mère « médiocre ». Philosophe, femme d’affaires, écrivaine. Elle publie plusieurs livres, très populaires, mais surtout très controversés, car madame Badinter n’as pas de poils sur la langue quand c’est l’heure de parler de sujets tabou comme l’avortement, la prostitution, entre autres. (Slawy-stutton, 1989)
Suite à ma lecture des livres Le conflit, la femme et la mère, publiée en 2010. Et l’Amour en plus publie en 1980, et plusieurs d’autres de ses œuvres, j’en suis venue à la conclusion que sa vision et sa manière de penser face à la maternité m’a beaucoup intéressé et choqué à même temps, car dernièrement j’ai acquis le rôle de mère. Rôle qui n’est pas toujours facile dans l’actualité ou la société nous en demande toujours des exigences de plus en plus inaccessibles.
Madame Badinter dans plusieurs de ses romans remet en question le rôle de la femme dans la société d’aujourd’hui car selon elle, « l’enfant (passe) avant la femme » (p. 130 Badinter.) Elle affirme que l’enfant sans le vouloir a pris la place de la femme et il est devenu, « le meilleur alliée de la domination masculine » (p. 120 Badinter.) Car c’est au moment où elle devient mère qu’elle oublie qu’avant tout elle est une femme. Puisqu’elle doit lui donner son temps, énergie et un amour inconditionnel, sans jamais remettre en question son comportement vers sa progéniture. Elle nous explique comment peu à peu cette femme devient tout simplement une mère, comment l’allaitement devient le meilleur associe de l’enfant, « privant ainsi la femme de son temps à elle » (p. 131.)
Selon Badinter la femme aurait perdu son rôle dans la société et aurait fait place à des mères frustrées qui veulent se faire