Anti-héros dumas, hugo, flaubert
Les trois textes étudiés ont été écrits au XIXème siècle. Ils portent sur un sujet commun qui est le héros anti-héros. Dans un premier lieu, ils sont anti-héros par leur physique. Dans le texte Les Misérables de Victor Hugo publié en 1862, la Thénardier suscite chez le lecteur du dégout. Elle est laide, "rouge, grosse, charnue, carrée, énorme, agile." (l.6). Hugo exprime par cette amplification de termes péjoratifs. Et dans le texte de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet écrit en 1881, les anti-héros portant le nom de l'oeuvre provoquent de la raillerie. Ils sont ridicules car "le plus grand [...] marchait le chapeau en arrière, le gilet déboutonné et sa cravate à la main" et car "le plus petit dont le corps disparaissait dans une redingote marron, baissait la tête sous une casquette à visière pointue". Dans un deuxième leiu, ils peuvent l'être à cause de leur comportement moral qui provoque de l'effroi chez le lecteur, comme le montre Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires de 1844 avec Milady qui cache "[ses] magnifiques projets de vengeance" ,qui est un oxymore, de "folle colère" et qui est sournoise et manipulatrice puisqu'"elle [peut] imposer à sa physionomie si expressive et si mobile [de] prendre à la fois toutes les expressions. Quant au persnnage de Victor Hugo, elle est absolument tyranique comme le démontre la métaphore "une souris au service d'un éléphant" qui révèle la tyranie de "cette Thénardier" envers Cosette. La gradation "Quand on l'entendait parler, on disait : c'est un gendarme [...], quand on l'entendait boire, on disait : c'est un charretier [...] quand on la voyait manier Cosette, on disait : c'est le bourreau." montre que les autres ne voient pas une belle mentalité en elle. Dans un troisème lieu, ils sont anti-héros par l'insignifiance de leurs propos comme les protagonistes de Flaubert, qui font de tout une généralité, comme le fait que lorqu'"un ivrogne [traverse ] en zigzag le trottoir" c'est forcément un