Antigone (groupe 1)

La pièce d’Antigone n’a ni acte ni scène.
L’action se déroule a Thèbes au palais de Créon, le débat dure a peu près une heure la est le centre de l’action.
Chaque porte définit un lieu particulier, un point de passage vers un endroit précis. Choisir telle ou telle sortie est un signe, la marque d’une volonté particulière. Par exemple a un moment Créon dit : « Antigone ! C’est par cette porte qu’on regagne ta chambre. Ou t’en vas-tu-la ? Et Antigone lui réponds : Vous le savez bien … . »
Toute la pièce est concentrée sur le fait qu’Antigone veut enterrer son frère, Polynice, et ne pas laisser son corps à l’air libre.
Justement a aucun moments l’on voit Antigone le faire, on le sait grâce au dialogue. Peut être pour permettre de s’imaginer la scène.
Quand à l’anachronisme Jean Anouilh mentionne les châteaux de sables qu’Antigone faisait avec son frère. Cela peut nous rappeler notre enfance, puis Jean parle aussi des cigarettes à propos de Polynice. C’est une façon de ramener l’époque grecque à l’époque moderne.
Je pense que Créon ne s’exprime pas comme quelqu’un de tragique car il ne veut que le bonheur de son fils et ne veux pas qu’Antigone meurt. Tout cela se résume quand il dit : « alors aie pitié de moi, vis. Le cadavre de ton frère qui pourrit sous mes fenêtres, c’est assez payé pour que l’ordre règne dans Thèbes. Mon fils t’aime. Ne m’oblige pas a payer avec toi encore. J’ai assez payé. »
Cela porte à croire qu’il pourrait y avoir une lueur d’espoir qu’Antigone aura la vie sauve, mais la pièce se doit d’être une tragédie et donc Antigone mourra.
Le drame est opposé a la tragédie car dans ce dernier, l’idée de la mort est épouvantable, on espère toujours s’en sortir alors que la tragédie est tranquille l’on sait déjà qu’il n’y a plus d’espoir.
Finalement Antigone dit juste avant de mourir qu’elle ne sait plus pourquoi elle meurt, elle est morte pour rien si ce n’est pour offrir une réflexion sur la vie, sa mort était