Au quotidien, les infirmiers des services de psychiatrie sont confrontés à des patients refusant de prendre leur traitement ; pourtant indispensable pour leur rétablissement. Mon analyse de pratique traitera donc de ce sujet afin de montrer l’importance de l’alliance thérapeutique au sein de ces services. Cette alliance permet une meilleure prise en charge des patients.
Selon le dictionnaire, l’alliance désigne une union par engagement mutuel, accord. Vient du verbe allier : alligare (attacher à, mettre avec). L’alliance thérapeutique repose sur 4 aspects fondamentaux : la confiance, le consentement, l’influence et la négociation.

D’après l’article L1111-4 du code de la santé publique : « […] Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d’interrompre tout traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d’accepter les soins indispensables. Il peut faire appel à un autre membre du corps médical. […] Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »
Cependant, d’après la loi du 5 juillet 2011 relative aux soins psychiatriques sous contrainte : « […] Ainsi, les restrictions à l'exercice de ses libertés individuelles doivent être adaptées, nécessaires et proportionnées à l’état mental du patient et à la mise en œuvre du traitement requis. En toutes circonstances, la dignité de la personne doit être respectée et sa réinsertion recherchée (article L. 3211-3 du Code de la santé publique). » , d’où l’importance de l’alliance