APP evaluation douleur
Lorsque Mr B entre dans le service, l'équipe du bloc opératoire nous transmet entre-autres que Mr B présente une démence à type d’Alzheimer et qu'il est assez désorienté. A son arrivée, Mr B vient de se réveiller et somnole, et je le réveille donc pour évaluer sa douleur et surveiller le site opératoire. Je commence par lui expliquer qu'il se trouve en salle de réveil, que l'opération est terminée et s'est correctement déroulée, puis je lui demande « Est-ce-que vous avez mal ? », ce à quoi il me répond que oui. Je choisi alors de m'aider de l’Échelle Verbale Simple et je lui demande si sa douleur est plutôt faible, modérée ou intense, et Mr B me demande où il est. Je lui répète qu'il est en salle de réveil et que l'opération est terminée puis je réitère ma question. Mr B me regarde sans répondre puis regarde autours de lui, l'air hagard. L'infirmière essaye à son tour à l'aide de l’Évaluation Visuelle Analogique, en vain. En effet, la pathologie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative entraînant une altération des facultés cognitives dont la mémoire, le langage et le raisonnement, c'est pourquoi Mr B n'est pas en capacité de répondre à notre demande.
L'échelle la plus utilisée pour évaluer la douleur en salle de réveil est l'Echelle Numérique car plus précise. Dans cette situation, j'utilise l'EVS pour essayer de m'adapter à l'état cognitif de Mr B mais cela se révèle inadapté. Je me suis alors demandé comment j'aurais pu réussir à évaluer sa douleur sans qu'il ne soit en capacité de la définir, la douleur étant subjective et personnelle. J'ai alors fais des recherches concernant les