BARTHEL Jessica IFSI Marmande-Tonneins
ESI 2013-2016

APP N’1

1. Phase descriptive :

Actuellement en stage de Semestre 5, dans une clinique de Gironde, en service de Chirurgie.
La situation se déroule un Jeudi en milieu d’après-midi.

Mme L. Aline, âgée de 82 ans, est entrée dans le service le 1er Septembre 2015, pour une suspicion d’occlusion, elle se trouve dans une chambre double. Elle vit chez sa fille depuis la mort de son mari, décédé 5 ans plutôt dans ce service. Elle est fragile psychologiquement et ne se sent pas très à l’aise dans ce service. Ses enfants lui rendent visitent tous les jours.
Elle a comme antécédents médicaux un cancer du côlon opéré puis traité par chimiothérapie, celle-ci fut arrêtée il y a quelques mois.
Mme L. est à J2 d’une laparo exploratrice, suite à quoi, il lui a été découvert un carcinome péritonéal, où aucun traitement n’est envisagé pour cette pathologie. L’équipe soignante et son entourage a immédiatement été informé du diagnostic.

Je rentre la chambre de Mme L. où je m’apprête a effectué la réfection du lit de sa voisine, qui est actuellement au bloc opératoire, Mme L. est prostrée dans son lit, en pleur. Je lui demande ce qui ne va pas et celle-ci avec une grande colère, me reproche de ne pas avoir eu le courage de l’informer au sujet de sa maladie. En effet, quelques heures avant, le Dr R. lui a informé du diagnostic de l’intervention, auquel il n’y avait aucune issue et qu’il lui restait que quelques semaines à vivre.
Je pose les draps sur le lit voisin et me tient auprès d’elle afin de l’écouter, elle en veut à tout le monde, y compris à ses enfants, qu’elle pense au courant et qu’ils ne lui ont rien dit. Elle a peur de mourir, de souffrir et surtout partir toute seule… Gênée par cette situation, je lui rappelle que nous, soignants, nous ne sommes pas en mesure de lui donner l’information concernant sa