Apprentissage japonais
Le Japonais
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Commentaire original :
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Sommaire
Introduction 5
I. Un enseignement quelque peu traditionnel 6
A. Un mode de pensée unique 6 B. Un plan de route classique 6 C. Une méthode d’enseignement peu attractive 7
II. Une ambiance particulière 9
A. Un groupe classe initialement homogène 9 B. Des acteurs passifs 10
III. Une expérience déconcertante 12
A. Le système d’écriture particulier du japonais 12 B. Une prononciation proche du français 13 C. Largué par le peloton 13
Conclusion 15
Introduction
Suite aux événements de Nanjing en 1937, beaucoup de chinois détestent le Japon. Pourtant, les relations économiques qui lient ces deux pays sont étroites. Cela explique peut-être pourquoi le japonais est, après l’anglais, la langue la plus apprise en Chine. Il existe également une partie nipponophone dans le nord de la Chine – une partie de la Mandchourie - due à la présence japonaise de 1932 et 1945. Aussi, la plupart des étrangers qui commercent avec la Chine ne parlent pas chinois, langue complexe tant à l’écrit qu’à l’oral. La Chine, peu avare en efforts, n’hésite pas à conquérir les marchés en formant des interprètes dans de nombreuses langues. Je me suis alors retrouvé dans un institut de langues étrangères comme il y en a beaucoup en Chine. Parmi les cinq langues que proposait le centre, je me suis tourné vers le japonais pour une session de soixante heures reparties sur trois semaines durant les vacances scolaires. Etant professeur dans un centre franco-chinois, participer à ce stage l’été m’a permis de bien m’impliquer sans être pris par l’impératif de mon travail. Bercé par l’univers manga et les jeux vidéo pendant l’adolescence, j’ai toujours éprouvé un profond respect pour le peuple japonais qui vit dans une société moderne cependant liée aux traditions et à une culture ancienne où l’on cultive le respect d’autrui. Cette