Approche des genres littéraires
Littérature = fiction (rapprochement avec le sens anglais), œuvre d’imagination.
Le contenu et le sens de la littérature ont évolué (rétréci, en réalité).
Traditionnellement, tout ce qui est écrit appartient à la littérature (étymologie latine, litera = lettre).
Ce que nous appelons aujourd’hui littérature était nommé les Belles-Lettres, car artistiques.
Comme le terme de littérature, le mot art a vu son sens évolué : il définissait traditionnellement un ensemble de techniques ; il désigne aujourd’hui les Beaux-arts.
Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les Belles-Lettres, donc ce que nous appelons aujourd’hui littérature, étaient nécessairement écrites en vers : seule la poésie était de l’art.
La poésie n’était donc pas un genre, mais en contenait : - la poésie épique (épopée), qui est un genre narratif. - la poésie dramatique, elle-même composée de la tragédie et la comédie. La tragédie met en place des héros (prince, roi, surhomme) et leurs passions extrêmes (Phèdre, par exemple). Elle est versifiée. La comédie en revanche met en place des personnages et des évènements communs ; elle est souvent rédigée en prose. - la poésie lyrique, qui entretient un rapport étroit avec l’écrivain ; elle est souvent amoureuse. Contrairement aux deux autres genres qui ont une portée collective, elle est plus personnelle.
C’est durant le XIXe siècle que les codes de la littérature ont progressivement été bouleversés.
La poésie épique s’est mutée en un genre aujourd’hui le plus répandu et le plus lu dans le monde : le roman. On retrouve des caractéristiques de l’épopée dans le roman, comme la longueur et le terme de héros, qui a perdu son sens original.
Balzac est l’un des principaux promoteurs du roman moderne : son œuvre principale se nomme la Comédie humaine, en référence à la Divine comédie de Dante. C’est une affirmation qu’il existe autant de grandeur chez le commun des mortels que chez les dieux.
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