Apres 1945
En décembre 1945 est créée la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, qui deviendra plus tard la Banque mondiale. On parle alors de développement, la priorité étant d'abord la reconstruction de l'Europe et du Japon.
Le 20 janvier 1949, le président des États-Unis Harry Truman prononce son discours d'investiture[1], dans lequel il présente les grandes lignes d'un programme d'aide au pays « sous-développés »[2]. Il invite les autres pays industrialisés à se joindre aux États-Unis pour mettre à disposition leur connaissance technique auprès des régions les moins avancées, pour une « meilleure utilisation des ressources humaines et naturelles »[3].
À partir de la décolonisation, les aides au développement consenties par la Banque mondiale se réorienteront vers les pays en voie de développement.
Les débuts de la guerre froide [modifier]
Plan Marshall contre doctrine Jdanov [modifier]
Harry S. Truman dénonce la mise en place des régimes communistes dans les pays occupés par l’armée rouge (doctrine Truman).
Il veut aider les peuples libres à résister à la menace communiste en Europe de l’Est. Cette aide prend la forme du soutien économique : Plan Marshall.
L’URSS réplique par la doctrine Jdanov qui annonce que son pays soutiendra tous les mouvements révolutionnaires luttant contre la volonté de domination américaine.
Le blocus de Berlin [modifier]
Article détaillé : Blocus de Berlin.
Le blocus de Berlin est une tentative d'annexion de la partie Berlin ouest par l'URSS, Berlin ouest étant occupée à ce moment-là par les Américains, les Anglais et les Français. Il commença à partir de 1948 et dura environ un an (350 jours exactement). Durant cette période, les allemands habitants à Berlin ouest se virent privés d'électricité et de vivres. Berlin étant située dans la RDA, toutes les voies de communication furent coupées.
En réponse à cette tentative d'annexion, le