Architecture hospitaliére
La législation belge (A.R. du 7 novembre 1988 - M.B. du 24 novembre 1988) attribue au médecin en hygiène hospitalière un rôle de conseiller auprès du médecinchef, tandis que le comité d'hygiène hospitalière constitue une instance d'avis auprès de la gestion et de la direction de l'hôpital. Parmi leurs compétences, ces acteurs de l'hygiène hospitalière ont pour mission de remettre des avis en matière de : construction ou de transformation des locaux (point 10 de la liste des missions). Le médecin ou l'infirmier(ère) avec une formation complémentaire en hygiène hospitalière sont ainsi appelés à intervenir au moment voulu dans certaines décisions, à donner des conseils, à effectuer des suggestions en matière d'architecture et de construction. Même sans entrer dans trop de détails, des connaissances générales telles qu'énoncées dans ce manuel doivent leur permettre d'assumer leur rôle. Celui de l’infirmière en hygiène hospitalière se trouve décrit de manière plus exhaustive dans la monographie descriptive de sa fonction (voir annexe ) . Notons en particulier que dans le cadre des 150 heures de formation requises pour la spécialisation une part est réservée à l'organisation et l'architecture hospitalière (A.R. du 7 novembre 1988 (M.B. du 24 novembre 1988) (voir annexe). Ce manuel est destiné à être un support pour cet enseignement. Sans doute la plupart des hôpitaux sont-ils construits, toutefois, certaines institutions font des transformations, se modernisent, effectuent des agrandissements ou couvent des projets de reconstruction. Or, il ne fait pas de doute que l'on peut mieux prévenir la transmission des infections, que l'on peut mieux assurer l'assainissement régulier et systématique du milieu ambiant si la conception architecturale, si le choix des matériaux, si le mode de circulation sont bien adaptés. Rappelons ici la résolution 72 (31) du Conseil de l'Europe, concernant l'Hygiène Hospitalière et en particulier l'hygiène des locaux ; elle