Archéologie évolutionnaire
Théorie darwinienne = complexe, mais élégante
Importance de l’approche évolutionnaire car support intellectuels intéressants qui se multiplient en science humaine surtout en éthologie.
Ethologique :
Travaille sur le comportement des animaux sociaux pour comprendre les comportements humains
Caractéristique humaine spécifique : formation spontanée de groupe, de coalitions, d’agglomérations : association volontaire, avec défection possible, où la coopération conduit à des bénéfices ou des pertes si d’autres font défection (pas de garantie absolue que les partenaires soient trop bavards, fuillards, traitres) travail d’évaluation compliqué exigeant des capacités mentales spécifiques à effectuer de façon intuitive, automatique (conflits ethniques, mode, coalitions d’écoliers etc.) = lire sur le visage d’autrui la confiance qu’on peut lui faire
Exogamie :
Présence également dans les sociétés animales, mais plus poussée chez les humains
Cf . Richard Wrangham 1996 (Demonic Males) : « Très peu d’animaux vivent en communautés patrilinéaire où les femelles réduisent de façon routinière les risques de consanguinité en allant dans les groupes voisins pour s’accoupler. Seules deux espèces animales le font, grâce à un système de territorialité et d’agression intense initiée par les mâles, allant jusqu’à l’attaque de communautés voisines où ils tuent les plus vulnérables de leurs ennemis ». Ex : Chimpanzés.
Ceci suppose des formes élémentaires de coopération : bien antérieures à l’humanité :
Sélection naturelle parles gènes parentaux (William Hamilton 1964) : altruisme envers parents à proportion du nombre de gènes en commun : privilégie leurs propres enfants.
Altruisme réciproque (Robert Axelrod1984) : « dilemme itéré des prisonniers », un travail en commun peut bénéficier à des profiteurs passifs dilemme : avec qui coopérer ? : Théorie des jeux. Stratégie gagnante = « un prêté pour un rendu » moralité spontanée avec le temps,