Pour la légalisation de la prostitution

Depuis des siècles, les politiques publiques portant sur la prostitution font l’objet de débats sociaux enflammés. En fait, la principale question qui tourne autour de la problématique de la légalisation de la prostitution est la suivante : qu’est-ce qui va aider les femmes, en particulier les femmes les plus pauvres et les plus exploitées principalement dû à leur ethnie, à échapper à la violence et l’inégalité qui font partie intégrante de la prostitution ?

Arguments :

1- Pour plusieurs jeunes femmes du Canada vivant dans la pauvreté, la prostitution représente leur seul revenu et celui-ci leur permet de survivre. Donc, en considérant le code criminel du Canada tel que les articles suivant : * L’article 210 qui rend illégaux les lieux appelés "maisons de débauche" * L’article 211 qui interdit de mener ou de diriger une personne vers une maison de débauche * L’article 212 qui rend illégaux le "proxénétisme" et le fait de "vivre des produits de la prostitution" d’une autre personne; * L’article 213 qui interdit de communiquer dans un lieu public à des fins de prostitution.
Vous ne trouvez pas que socialement et éthiquement il est injuste de criminaliser certaines femmes parce qu’elles sont pauvres, qu’elles n’ont pas reçu d’éducation, qu’elles ont été exploitées sexuellement dans l’enfance…

2- Notre corps nous appartient, certaines femmes s’accommodent bien, quelques fois avec plaisir, à la prostitution. En effet, le principe juridique sur lequel repose les droits sur la prostitution est celui de la loi de disposer de son corps. Cette liberté va jusqu'au droit d’utiliser son propre corps à des fins lucratives, principe qui fait exception à celui de l'indisponibilité du corps humain, c'est-à-dire l'interdiction de vendre son sang, un organe, etc. Aussi, le droit d'entretenir des relations sexuelles relève strictement du droit au respect de la vie privée, donc la prostitution n'est pas un