1 ARISTOTE (vers 384-322 av. J.C.)
Aristote = en grec : ‘Aristotes’, qui signifie « le meilleur, l’élite ».
Aristote est un méthèque, un étranger à Athènes. C’est un suspect politiquement, fils de médecin. Il était précepteur (enseignant). Disciple de Platon, il fréquenta l’académie. La doctrine de Platon ne lui convenant pas, il se sépara de lui et fonda le lycée.
Aristote est l’homme de l’expérience, un scientifique. Pour lui, on doit partir du concret vers l’abstrait. Tous ses écrits ont été retrouvés dans l’Organon : théorie de la méthode : la logique et la dialectique.
La logique est développée dans les ouvrages analytiques. Son domaine d’application est la science, l’épistémè au sens de connaissance des choses nécessaires, universelles. Aristote est le fondateur de la logique.
La dialectique, c’est la technique où les opinions différentes se heurtent. A partir des problèmes on argumente. On applique la dialectique dans les sciences humaines qui portent sur les choses non nécessaires, non universelles, non éternelles.
De cette distinction, ressortent deux méthodes : analyse et synthèse. Aristote fait une sorte de conciliation entre les deux. Le tout vise à une observation intellectuelle (au sens de compréhension, effort de compréhension). C’est l’observation compréhensive. Cette double méthode doit arriver ……..
Pour Aristote, la vérité est un processus et non un résultat. La vérité est adéquation. (Au moyen âge où Aristote est philosophe par excellence, on dit ‘’adequatio rei intellectum’’, c’est-à-dire adéquation de l’intellectuel à la chose).
2. Le clonage juridique
L’indépendance politique confère à un Etat la souveraineté en vertu de laquelle il peut édicter son propre droit. On a assisté en Afrique à l’adoption des constitutions avec la mise en place des institutions publiques adoptées par les autochtones. Dans les lois votées par le parlement la justice par nos propres juges.
Néanmoins en dehors de quelques règles reconnues ça et là de la législation