Art et litterature
Après une année d’études au grand-séminaire de Yaoundé, il y est admis comme stagiaire ; il y enseigne le latin et le grec. Désireux de s'engager dans la vie religieuse, E. Mveng veut d’abord se faire trappiste. Mais il en est dissuadé par Mgr Graffin, qui l’informe de la présence des Jésuites au Congo belge. Il se rend donc en 1951 au noviciat Jésuite de Djuma. En Belgique, E. Mveng poursuit, à Wépion en Belgique entre 1954 et 1958, puis à Paris, ses études philosophiques débutées à Djuma.
À la suite de ses études de philosophie, il est envoyé comme stagiaire au Collège Libermann (1958-1960) de Douala (Cameroun). Ce séjour au pays natal lui permet de découvrir de l’art et de l’histoire de son pays. Il se rend en pays bamiléké et bamun pour découvrir l’art de ces contrées.
Au terme de ce stage, E. Mveng se rend en France pour ses études de théologie, à Chantilly et Lyon-Fourvière, à la fin desquelles il est ordonné prêtre le 7 septembre 1963. Celui qui est devenu le premier Jésuite camerounais soutient en 1964 une thèse de 3e cycle en histoire intitulée Paganisme face au christianisme dans la correspondance de Saint Augustin. Plus tard, en 1970, E. Mveng soutient une thèse d’état en histoire, Les sources grecques de l’histoire négro-africaine depuis Homère jusqu’à Strabon. Il enseigne l’histoire à l’université de Yaoundé.
E. Mveng participe activement au Festival des Arts de Dakar en 1966. Son enracinement culturel est au service de l’Eglise. C’est ainsi qu’il publie un chemin de croix en 1962. Il est également cofondateur d’une congrégation religieuse d’inspiration africaine : Les Béatitudes.
E. Mveng s’implique dans le fonctionnement de plusieurs associations