Art gothique
Le style gothique se développe en Europe occidentale entre les XIIe et XVIe siècles[ .
Cette émulation favorise la course à la hauteur des nefs. Les nouvelles idées sont rapidement exploitées à Noyon, à Laon, à Senlis, puis à Paris. Elles se répandent ensuite progressivement en Europe occidentale, avec des variantes locales propres à chaque contrée : Angleterre, Espagne, Portugal, Italie, pays germaniques, Scandinavie…
Le style évolue dans le temps : au gothique dit « primitif » (XIIe siècle) succèdent en France le gothique « classique » (1190 - 1230 environ), puis le gothique « rayonnant » (v.1230- v.1350), enfin le gothique « flamboyant » (XVe / XVIe siècle).
À la Renaissance, le style gothique tombe peu à peu en désuétude et l'on se tourne vers un style hybride de structure gothique et de décor renaissance (église Saint Étienne du Mont à Paris).
La croisée d'ogives est, avec l'arc-boutant, une caractéristique essentielle de l'architecture gothique.
Avec l'architecture ogivale, le gothique amène une solution élégante aux problèmes de forces que connaît le roman. L'idée centrale de la croisée d'ogives, est de faire des voûtes qui reposent non pas directement sur des murs, mais sur ces ogives croisées, et les ogives elle-mêmes convergent vers des piliers. La poussée n'est plus répartie tout au long du mur, mais concentrée sur un point au sommet du pilier.
Un système par croisée d'ogives et arcs-boutants est beaucoup plus délicat à équilibrer qu'une voûte simple en plein cintre, cette technique reflète une meilleure maîtrise de l'équilibre des forces.
Le problème de cet agencement est qu'il est beaucoup trop sensible aux incendies
Durant le Moyen-âge, la religion a joué un rôle primordial.
Les gens décident aussi naturellement de construire des bâtiments à la hauteur de leur croyance.