Arthur rimbaud, poètes aux multiples facettes
L’homme aux semelles de vent
Sur cette caricature de Rimbaud, on peut voir que Paul Verlaine considère Rimbaud comme un voyageur et il lui donne même le surnom de « l’homme aux semelles de vent ». En effet, Rimbaud est un homme libre : à 16ans, il fugue pour la première fois et rentre chez lui moins d’un mois plus tard. Quelques temps après, il fugue une seconde fois. Lors de ses fugues, il écrit Les cahiers de Douai, où, dans des poèmes comme Ma Bohème (1870), il raconte son errance. Aussi, à 21 ans, après avoir abandonné le monde de la littérature, il voyage à travers toute l’Europe puis à partir de 1880, il poursuit son errance dans de nombreux pays d’Afrique.
Épilogue à la française de Jef Rosman (Peinture à l'huile de juillet 1873 sur panneau d'acajou)
Un amant blessé
Rimbaud, a connu avec Verlaine une liaison amoureuse et une vie agitée en 1872 à Londres puis à Bruxelles. Leur liaison prend fin un an plus tard avec ce que la chronique littéraire nomme comme « le drame de Bruxelles ». Verlaine quitte Rimbaud pour aller retrouver sa femme. Rimbaud le rejoint mais Verlaine, ivre, tire sur lui par deux fois, le blessant légèrement au poignet. Rimbaud rentre chez lui après cela, et s’enferme pour écrire le recueil Une saison en Enfer. Rimbaud est donc un amant au cœur blessé.
Photo de Rimbaud prise en 1882 à Sheikh-Uthman, près d'Aden
Un homme révolté et provocateur
Rimbaud, durant son adolescence, est confronté à la guerre franco-prussienne. Bouleversé par cette guerre, il publie Le dormeur du val (1870) et Les corbeaux (1872), cris de révolte contre la guerre où il évoque qu’il aspire à un monde de paix. Dans Le bateau ivre (1871), il critique la société et nous montre un poète rompant avec les normes de la poésie, et les conventions de la société. A 17ans, il nous montre dans ses poèmes un adolescent révolté, en marge de la société. Mais Rimbaud