« Construire des alternatives à la montée des idées d’extrême-droite »
Les MJC en Rhône-Alpes Fédération Régionale
Comment mieux aider les acteurs de la société civile, tout un chacun, intervenants du monde associatif, scolaires, pédagogues, élus, face à une extrême-droite de plus en plus présente, décomplexée, banalisée, mais aussi organisée, savante, modernisé, performante ? Tel est l’ambition première du projet porté par la
Fédération Régionale « Les MJC en Rhône-Alpes » et ses partenaires.
Les termes d’« extrême-droite » renvoient à des formes d’organisation multiples (groupes, partis, etc.), mouvantes (de la structure pérennisée ayant pignon sur rue et installée dans le paysage politique au groupuscule clandestin éphémère), montrant également parfois de profondes divergences en termes de fondamentaux politiques ou économiques (allant par exemple de l’étatiste au néolibéral…), de coloration religieuse (athéisme versus intégrisme chrétien…), ou de modes d’expression (du simple passage à l’acte violent jusqu’au terrorisme, mais encore également via l’arme intellectuelle -révisionnisme, travail de dédiabolisation, parlementarisme aujourd’hui revendiqué…-).
Les mouvements d’extrême-droite composent donc une réalité très complexe à appréhender tant dans ses manifestations que dans ses sources et, en outre, pour tel ou tel individu -a fortiori pour un groupe -l’étiologie d’appartenance, revendiquée ou non, à ces courants de pensée et d’action est d’essence multifactorielle
(économique, sociale, psychologique…).
Si l’on ajoute à cela, pour ce que nous pouvons en percevoir au niveau européen, des modalités d’actions réussissant à stratifier l’ancien (intimidations, racisme universel ou de proximité, discriminations et exclusions, populisme, brutalités…) et le moderne (stratégies de communication affutées, notamment par l’élaboration grandissante d’éléments de langage œuvrant à la banalisation des valeurs prônées, maîtrise des réseaux sociaux, net-activisme,