C’est en Chine, au début du 8ème siècle que sont nés les feux d’artifice, et c’est grâce au savoir-faire ancestral chinois que tous les feux d’artifice ont pu se développer par la suite.
Quelles que soient leurs formes et leurs couleurs, tous les feux d’artifice sont crées grâce à un dispositif composé de plusieurs produits chimiques qui sont lancés dans l’air.

Un feu d’artifice peut se présenter sous forme de fusée (projectile autopropulsé) ou sous forme de bombe (tirée depuis un mortier). Leur but, dans les deux cas, est d’atteindre une altitude suffisante pour ensuite mettre à feu la garniture qui produira les effets visuels : étoiles, cercles, lettres, formes…

Ces réjouissances ancestrales perdurent, et encore aujourd’hui le marché français est en hausse de 10%.
En 1989, la France détenait le marché mondial avec 65% de la production… En 2010, ce sont les chinois (c’est normal puisque ce sont les innovateurs), qui fabriquent 80% de la pyrotechnie du monde.

Les feux d’artifice, divertissements populaires, ne virent « le jour », que vers la fin du Moyen-âge vers 1450 à l’aide de la poudre noire (mélange de salpêtre).

Le premier grand feu d’artifice d’Europe naquit en 1487, en Angleterre, pour fêter le couronnement d’Elisabeth d’York et fut tiré sous forme de dragon crachant des flammes, sur la Tamise.

En France, le premier grand feu d’artifice fut celui de Paris, en 1615 pour célébrer le mariage d’Anne d’Autriche avec Louis XIII.

Puis régulièrement, les feux d’artifice furent adoptés lors d’évènements historiques concernant les rois pour offrir au public des spectacles toujours plus beaux.

Au début du 17ème siècle, les premières bombes d’artifice furent lancées à l’aide d’un mortier.

En 1780, un chimiste français innove des produits donnant des couleurs plus vives, blanc, or et argent.

A la fin du 18ème siècle, les feux d’artifice trop coûteux se firent plus rares et ne furent plus utilisés que pour les naissances et les mariages des