Homme de lettres, penseur et poète militant, Victor Hugo s’est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et a lutté contre plusieurs formes d’injustices sociales. Témoin privilégié des évènements secouant la France du XIX siècle, siècle des révolutions, son écriture est caractérisée par le rejet des règles formelles et souhaite renouveler les formes littéraires. Hugo écrit majoritairement une poésie lyrique, évoquant toutes les sphères de l’amour. Source d’un renouvellement de son imagination, Hugo s’exil de 1857 à 1870. Pendant cet exil, il publie trois romans et quatre recueils de poésies. Il publie « Après une lecture de Dante », extrait de Les voix intérieures.
Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants et dénonce le travail de ceux-ci. La dénonciation du travail des enfants fera l’objet de cette courte analyse. Il sera montré que l’exploitation des enfants permet cette dénonciation appuyé par la souffrance de ceux-ci et la négligence des hommes face à cette situation. D’une part, on constate, dans ce poème, que le poète fait une description de la vie. En effet, il décrit la vie comme une descente très négative vers l’enfer. Dans cette idée, l’auteur démontre un escalier qui mène vers l’enfer. Dans cette citation, l’auteur utilise une métaphore pour qualifier l’escalier de négatif : « Au bas de chaque marche une plainte est assise ». L’image créée par cette métaphore permet d’exprimer de façon imagée et évocatrice le fait que quelque chose de triste et décevant nous attend toujours dans la vie. La plainte, qui sous-entend la douleur, la peine, n’est pas vraiment assise, mais l’image créée permet de confirmer la descente négative vers l’enfer que le poète tente de démontrer. Une autre métaphore permet au poète de démontrer un escalier vers l’enfer : « Cette rampe se perd dans la brume indécise ».

D’autre part, le poète évoque d’autres idées dans la description de la