Depuis l’incipit du roman le monde ouvrier apparaît comme etant un monde clos dans lequel est enfermee d’abord Gervaise et ensuite tous les ouvriers . Nous avons presque l’image d’une prisonnière comme si elle était en détention et qu’elle regardait le monde par la lucarne de sa cellule - c’est aussi un univers menaçant avec toutes sortes de sensations : il y d’abord une odeur fauve de bêtes massacrées, la vision du sang avec les tabliers sanglants des bouchers, parfois des cris d’assassinés, des coins sombres. C’est un monde d’insecurite ou se melent des sentiments : celui de la peur notamment. Un univers dans lequel les individus sont condamnés La présence de la muraille, une muraille grise et interminable forme, en effet, un horizon fermé, et l’idée de ce monde clos est renforcé par la bande de désert. Mais de l’autre côté, il a une grande lueur, c’est celle de Paris. Nous voyons donc bien le contraste qu’il existe entre le quartier que décrit Gervaise (celui de la Goutte-d’Or, un espace entre ville et campagne, assez sinistre, menaçant et aussi gris que la muraille qui l’entoure) et Paris qui semble briller de mille feux : Paris que Gervaise aperçoit au loin est baigné de soleil, attirante et débordante d’activités Nous sommes en présence de l’image d’une ville qui renferme toutes les richesses, mais qui est inaccessible, c’est un autre monde pour Gervaise, un monde auquel elle n’a pas accès.
L’univers de l’Assommoir renferme des boulevards qui representent les frontieres avec la capitale qui en raison des travaux d’urbanisation isole le monde ouvrier. Aussi l’abattoir et l’hopital qui connotent tous deux la mort sont les bornes du monde enclavé. Ce monde mis de cote regroupe des habitants qui souffrent de manque d’education et d’instruction
Ajoutons que cet univers predispose l’alcoolisme qui fait partie des distractions restreintes des ouvriers avec la Ripaille. En d’autres termes, cest un monde ou regne la promiscuite qui entraine au vice. Le