Atelier De Lecture Final
REVI01549308
Lundi 9 février 2015
Rapport d’atelier #1 : L’Indigénisme
Ébauche critique du roman de José Maria Arguedas Les Fleuves profonds
Thèse : Les fleuves profonds est le récit de l’enfance andine et errante du jeune Ernesto, qui va forger son identité au sein d’une société péruvienne plurielle quant à la structure de ses valeurs.
Il s’agirait donc de l’évolution créatrice d’Ernesto, le jeune narrateur, qui essaye de démêler les racines d’un présent et dont la trame serait incaïque.
I. Revendication d’un enracinement andin à travers la spiritualité de l’environnement
Une enfance solitaire :
De part une double absence paternelle et maternelle, Ernesto est très vite laissé à lui même pour son jeune âge. Cette perpétuelle insécurité/sentiment d’abandon par les départs répétés du père tête le poussent à un tête avec la nature, et les Indiens, apparaissant au final comme substrats parentaux l’oblige à un effort de dialogue avec l'extérieur pose les bases d’une meilleure compréhension et analyse du monde environnant
La nature est sa mère : Mystère lié à sa mère qui se traduit dans sa constante relation avec la nature et la terre. La Pachamama (terre mère en quechua)/ mamak’ : mère, qu’il qualifie de « nom magique » ancrage
Usage de la dimension symbolique dans la communion avec la nature :
Ernesto trouve refuge dans la nature et la beauté des paysages. Lyrisme et profondeur des descriptions démontre une grande affection et sensibilité (par exemple sur la route qui mène à Albancay, se rappelle des coutumes de son village, avec la figure la protectrice de Don Maywa)
Connaissance des plantes, des oiseaux, et des animaux, en général. Ernesto, comme les Indiens est intimement lié avec la Nature et peu en déchiffrer son langage propre. Pierres, végétaux, montagnes : consonance magique (voire même fantastique ! p 47). Lieux de résidence des esprits des incas Mythes et contes andins protègent Ernesto et influencent son interprétation des