atkinson
Biographie de l’auteur :
J. Atkinson est un économiste britannique qui a évolué dans un contexte de crise politique, économique, culturelle et sociale dans les années 80 en Angleterre, à l’aube de la montée au pouvoir de Margaret Thatcher.
Le concept :
Atkinson constate que les entreprises britanniques ont cherché à développer des modes d’organisation du travail de plus en plus flexibles et constate trois types de flexibilités :
La flexibilité fonctionnelle : Adaptation permanente des travailleurs aux changements de méthodes de travail.
La flexibilité numérique : Ajustement du volume de la main-d’œuvre en fonction des variations de la demande de travail.
La flexibilité financière : le salaire s’établit en fonction de l’état du marché et non plus en fonction d’une grille de salaire déterminée à l’avance.
Le modèle français :
Tout d’abord en France, Le niveau global de protection de l’emploi est particulièrement élevé et l’Etat encadre et intervient à de nombreux niveau : (Les licenciements; La mobilité ; Les salaires…) Couplé à cela on constate en France un poids des syndicats très important en France en termes de pouvoir et d’impact, comment l’expliquer ? La base des membres de syndicats en France a souvent le profil de quarantenaire, employés ou ouvriers ; peu qualifié, qui ont tout intérêt à préserver leurs acquis et défendre leurs emplois occupés.
La conséquence de ce surplus de réglementation est que les employeurs ont recourent de plus en plus aux emplois précaires type CDD, intérim sur lesquels toute la flexibilité va être reportée et ce qui va créer en France un double marché du travail : les salariés en CDI dans les grandes entreprises (très protégés donc très rigides) ;les salariés précaires (CDD, intérim…), qui dépendent de la conjoncture économique et qui sont donc fragilisés. Pour résumé, la France possède une insécurité de l’emploi relativement faible (du moins pour les CDI) mais