Autobiographie moderne
Il s'agira de voir dans l'étude de quatre textes : Les Ritals de Cavanna (1974) ; Suicide d’E.Levé (2005); Le Livre brisé de Doubrovsky (1989) et Douleur exquise de Sophie Calle (2003), si le récit écrit à la première personne est encore un récit autobiographique. Nous verrons dans une première partie le problème du pronom puis dans une seconde les autobiographies modernes (appelée « autobiographie rebelle »)
Etudions pour commencer le problème des pronoms. Nous voyons tout d'abord dans le texte d’E. Levé l'emploi du « tu » pour annoncer son propre suicide, il se sert d'un personnage pour exprimer son dernier désir, et expliquer, en quelques sortes, le pourquoi de son acte « Tu es mort parce que tu cherchais le bonheur au risque de trouver le vide. » (Lignes 3-4). C’est comme si une autre personne parlait de sa mort. Dans le premier paragraphe il explique la raison de sn acte et veut montrer aux gens, à ses proches ce qu’il était vraiment, il cesse d’être le personnage qu’il a toujours été pour montrer réellement la personne qu’il est. Tout comme dans le texte de S. Doubrovsky, qui lui par contre utilise la première personne (« je »)
Une « autobiographie rebelle » est une autobiographie qui ne respecte pas les règles universelles du genre autobiographique. Nous en avons un exemple avec les textes de S. Calle, Douleur exquise et de Les Ritals de Cavanna.
Alors que l'autobiographie est caractérisé par le « je » pour raconter sa propre histoire, parler de soi même, on retrouve dans les deux textes son utilisation avec quelques