La boite a merveille
L’autobiographie d’Ahmed Sefrioui
Le genre littéraire
Le mouvement littéraire
L’étude du paratexte
Les thèmes de l’œuvre
L’autobiographie d’Ahmed Sefrioui
Sefrioui fut conservateur du musée à Fès, ville que l'on retrouve dans la plupart de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès, en passant par la découverte de la langue française, se fait un cheminement que l'on retrouve dans ses écrits « historiques ».
Il devient journaliste à L'Action du Peuple, puis assure des fonctions dans la gestion et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la direction du tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le grand prix littéraire du Maroc, attribué pour la première fois à un Marocain, pour le manuscrit du Chapelet d'ambre. La majorité de ses écrits feront l'objet de rééditions ou de traductions.
Œuvres
Ahmed Sefrioui publie quatre ouvrages de fiction et plusieurs ouvrages documentaires sur le Maroc :
Le Chapelet d'ambre, Paris, Le Seuil, 1949
Recueil de nouvelles mystiques dans lequel il évoque la médina de Fès.
La Boîte à merveilles, Paris, Le Seuil, 1954
Roman autobiographique qui raconte les souvenirs d'un enfant nommé Sidi Mohammed.
La Maison de servitude, Paris, Le harmattan, 1981
Roman métaphysique, suite informelle de La Boîte à Merveilles.
Le Jardin des sortilèges, ou le Parfum des légendes, Rabat, Marsam, 2001
Recueil de contes puisés dans le fond de littérature orale des milieux populaires traditionnels.
Le genre littéraire
L’autobiographie
L’autobiographie est un genre littéraire et artistique. Son étymologie grecque définit le fait d’écrire (graphein, graphie) sur sa propre vie (auto, soi ; et bios, vie). Au sens large l’autobiographie se caractérise donc a minima par l’identité de l’auteur, du narrateur et du personnage. Le mot est assez récent, il n’est fabriqué qu’au début du XIXe siècle (1815 en anglais, 1832 pour l’adjectif et 1842 pour le substantif en français). L’approche