Automne Malade

1098 mots 5 pages
INTRODUCTION
De Ronsard à Prévert, en passant par Chateaubriand, Baudelaire et Verlaine, l'automne a inspiré des générations de poètes. Né, quant à lui, sous le signe de la Vierge qui marque le début de l'automne, Apollinaire a fait de cette saison, associée souvent au temps qui passe, a la mort, aux souffrances de l’amour et, partant, aux fins des amours, sa saison privilégiée. ll s’ecrit d’ailleurs : << Mon automne éternelle ô ma saison mentale ». Dans le poème << Signe >>, il rappelle cette idée : << Je suis soumis au chef signe de l’Automne ». C’est pourquoi Automne malade s’inscrit naturellement dans cette optique. ’
I - La thématique de l'automne renouvelée par l'univers personnel du poète emblée, dès la première strophe, l'automne, affublé de l'épithète << malade », s’inscrit dans le thème de la maladie et de la mort. Apollinaire, interpelle cette saison qu’il aime entre toutes et lui signifie sa fin prochaine : « Tu mourras (à l'arrivée de l’hiver) : quand l'ouragan soufflera dans les roserais ; quand il aura neigé dans les vergers. ll lui signifie en même temps sa sympathie (étymologiquement, "sympathie" signifie : "souffrir avec") par l'adjectif << adoré >> et pour sa remarque pleine de commémoration : << pauvre automne ». Remarquons également que les symboles de la vie sont ici « les roserais » et << les vergers », reflets de la splendeur de la nature. ‘ Ajoutons aussi qu’il évite toutefois de reprendre de manière trop explicite le cliché romantique de la souffrance humaine accordée au deuil de la nature. Deux champs lexicaux vont {affronter dans ce poème : ‘ Au champs lexical de la splendeur automnal («Vergers >>, « richesse », « fruits mûrs », « fruits >>, << cueillir», et << adoré » - où l’on retrouve << - doré» comme l’or des feuilles mortes), s’oppose celui de l’hiver destructeur aux portes de l'automne finissant (<< malade », << aura neigé >>, << blancheur », << neige », «tombant »). - Mais, à mon sens, le champ lexical dominant est celui de la Mort

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