Avare
Monologue d‘harpagon
*Qu’est –ce qui fait de cet extrait un extrait comique ? Dans cette scène plusieurs facteurs définissent le comique, notamment la situation. En effet, le personnage d’Harpagon se retrouve face à ce qu’il redoute le plus : que l’on touche à la seule chose qui compte pour lui, à ce qu’il a de plus précieux. Lorsqu’il dit : « J’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. » Le lecteur se rend compte que le protagoniste se trouve dans une situation de crise. Cela provoque facilement le rire car rare sont les personnes qui viendraient à dire que leur vie n’a plus de sens sans argent et qui se mettraient dans un tel état en cas de vol. Il se trouve que cet homme est totalement imprégné par son vice, obsédé à l’extrême . Par conséquent harpagon rend la situation encore plus comique en s’adressant à l’auditoire ; « n’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon cher argent ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ? Que dites vous ? ce n’est personne ? n’est-il point caché parmi vous ? Ils me regardent tous et se mettent à rire… ‘ Il y a aussi le langage n’est pas étranger au comique de cette scène. Harpagon exagère la situation dans laquelle il se trouve grâce à des procédés tel que la personnification , lorsqu’il dit : « mon, pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi. » Il personnifie son argent en le disant un de ses amis. De plus, il utilise le champs lexical de la mort : « Je me meurs, je suis mort, je suis enterré […] » Ce champ lexical intensifie encore une foi la situation.’ Pour faire rire l’oxymore est lui aussi utilisé ; « mon pauvre argent » . De plus le groupe « voleur /assassin/ » ; « je suis perdu, je suis assassiné », « on m’a coupé la gorge » tourne au ridicule Harpagon et son avarice qui le mène à la démence . Puis pour avancer dans l’aspect comique typique de la comédie on constate un des facteurs