Avis argumenté mas
A ce moment-là, Vladeck s’exclame : « Un auto-stoppeur ? Et-oie-c’est un noir, un Schwartze ! Démarre. Vite ! ». Que Vladeck puisse tenir des propos comme ceux-là, aussi intolérants, peut sembler paradoxal et incompréhensible par rapport à la discrimination qu’il a subie durant la seconde guerre mondiale parce qu’il était juif. Pourtant, Spiegelman n’hésite pas à les …afficher plus de contenu…
Il s’agit d’un évènement que je connaissais bien entendu mais qui est tellement abominable, que je l’ai toujours nié et jamais vraiment compris. Effectivement, que des êtres humains aient pu faire subir de telles horreurs à leurs semblables, m’est impensable. Le fait qu’il s’agisse du recueil des souvenirs de son père par l’auteur apporte une dimension de réalité à cette période de l’histoire. C’est d’ailleurs toute la construction de l’œuvre qui nous donne ce sentiment de réalité des faits. En effet, ce roman graphique fait sans cesse alterner l’histoire passée de Vladeck dans les camps avec l’histoire contemporaine de sa vie avec son fils au moment où ce dernier