Bac 2009 - serie es - philosophie - sujet 1
Que gagne-t-on à̀ é́changer ?
Le corrigé :
Les notions au programme : Travail – Echanges- Culture
La problématique :
Les échanges économiques (qu’on peut présupposés ici concernés) ont pour but la satisfaction des besoins, donc l’intérêt, mais l’échange économique a ses limites et ses effets négatifs.
L’utilitaire est-il vraiment utile ?
Les difficultés / pièges à éviter :
• Eviter la réponse catalogue : ça aborde ça, ça et ça
• Ne pas en rester aux échanges économiques (pour le III) et les cibler au départ pour ne pas se perdre.
Les références pertinentes :
• Smith
• Montesquieu
• Marx sur l’argent
Le plan :
I. On gagne tout à échanger
A. De quoi répondre à nos besoins vitaux : c’ets le besoin qui pousse à l’échange
B. Des “liens économiques” : source de paix (Montesquieu)
C. Du profit (“chrématistique”, Aristote)
D. Idée de justice. Egalité arithmétique selon Aristote pour éviter d’être lésé (un acheteur = un acheteur)
II. On ne gagne rien à échanger.
A. Faux lien : le lien est extérieur et occasionnel. Seule la renaissance du besoin lie à nouveau. Adam Smith : l’échange est une rencontre d’intérêt privé purement intéressé. Il n’y a pas de lien.
B. Dévalorisation du travail qui devient une marchandise comme les autres si on réduit l’échange aux échanges économiques.
C. Domination de l’esprit de commerce, qui pervertit tout :
a. Tout devient marchandise. Tout est approché quantitativement, non qualitativement
b. Naissance d’un matérialisme qui peut être dangereux pour l’homme comme le suggère Tocqueville.
c. Triomphe de l’argent qui devient une fin non un moyen.
D. Une justice intéressée, stricte égalité…
III. Mais il y a d’autres formes d’échanges qui amènent davantage
A. Echanges avec le milieu en tant qu’être vivant, ce qui permet de survivre.
B. Echanges linguistiques : recherche commune de la vérité, partage, sociabilités. L’homme est un être de