Philo

279 mots 2 pages
D'un point de vue économique, acheter peut être associé simultanément à la quantification et à l'échange. Achat et échange vont de paire dans cette mesure, et c'est là qu'est la base de toute transaction quelle qu'elle soit. On quantifie l'objet d'échange, mais aussi la valeur que l'on veut accorder à l'assouvissement du désir que nous ayons à l'égard de l'objet. Mais la véritable question est de savoir si tout ce qui n'a pas de prix peut-il réellement s'acheter ? Tout commerce peut-il être perçue comme moralement acceptable ? Pour Frédéric Beigbeder, tout pouvait s'acheter, même vous et moi. Pourtant, d'une manière générale on aurait tendance à dire que les sentiments profonds comme l'amour, l'amitié, ou tout simplement le bonheur, ne peuvent à priori pas être achetés. Aucune mesure d'échange, aucun prix ne peut véritablement être établi afin de répondre satisfaction à ces sentiments tant recherchés dans la vie humaine. Pour Rousseau tout ce qui est matériel est achetable, mais à partir du moment où notre conscience, et donc notre esprit et notre sensibilité sont pris en considération, aucun prix ne peut valoir ce que nous ressentons. Notre désir est quantifiable, mais la base de nos émotions ne l'est pas. Chacun pourrait apporter son propre jugement, mais comment d'une manière générale savoir ce qui peut être vendue ou non ? Après avoir vue de prime abord que tout ce qui est matériel peut en effet s'acheter, nous verrons dans un second temps, que tout ce qui touche à nos sentiments, nos droits et devoirs, ne peut là pas être

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