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Le corpus est composé de quatre poèmes : « A l’obéissance passive » extrait du recueil Les Châtiments datant de 1853 de Victor Hugo, « Question sociale » également de Victor Hugo mais cette fois ci faisant parti de son recueil La Légende des siècles publié en 1859-1877, « Les effarés » d’Arthur Rimbaud issu de son recueil Poésies écrit en 1870 et d’un poème d’Aimé Césaire faisant parti de son recueil Cahier d’un retour au pays natal rédigé en 1939. Nous étudierons dans ces 4 poèmes les registres pathétique et épique qui s’y trouvent.
Nous constatons que le registre épique est présent dans le poème « A l’obéissance passive » de Victor Hugo ainsi que dans celui d’Aimé Césaire Cahier d’un retour au pays natal. En effet, on remarque qu’Hugo utilise le champ lexical de la guerre avec des mots tels que « guerres » vers 1, « épées » vers 2, « fantassins » vers 8, « cavaliers » vers 9... Avec l’anaphore de « contre tous », Hugo souligne la grandeur des soldats ayant combattus, comme il dit « contre tous ». Cela provoque chez le lecteur l’admiration de ces soldats. L’énumération des vers 4 à 7 avec « Tyrs » et « Sodomes » vers 4, « Czar du nord » et « chasseur d’hommes » vers 5 et « toute l’Europe » vers 7 montre un vaste dénombrement qui souligne l’ampleur épique de ce poème. Hugo afin de renforcer l’héroïsme des soldats utilise des hyperboles comme « Passant torrents et monts » vers 15 ou « tous les jours » vers 22. Il a également recourt à une comparaison vers 10 « tout entière debout comme une hydre vivante ». Aimé Césaire afin de souligner l’épique présent dans son poème, utilise le champ lexical de la violence : « fouet » vers 6, « déchirements » vers 11, « craque » vers 13, « ronge » vers 14… Le poète valorise également le héros en le qualifiant de « très bon petit nègre » vers 1 et en soulignant son courage grâce à l’anaphore de « debout » allant des vers 25 à 41. Le poème d’Aimé Césaire peut s’apparenter à un récit épique car il raconte les