Bac de français
En 1828, Victor Hugo est déjà connu pour des poèmes, mais n’est pas illustre.
Cette préface est un plaidoyer indirect contre la peine de mort. Le Dernier jour d’un condamné est en effet un petit roman épistolaire écrit à la première personne et qui,dès sa sortie, rencontra un succès de scandale. C’est pourquoi, lors de sa réédition 1829, l’auteur y rajoute une préface expliquant clairement sa position sur la peine de mort. Cette préface est en effet un modèle d’argumentation polémique, composé de deux parties deux parties : l’une ou Hugo montre les horreurs de la peine de mort et réfute les arguments des tenants de la peine de mort et la seconde ou il émet des propositions contre celle-ci. Ainsi ce texte apparaît comme un réquisitoire contre la peine de mort ; Victor Hugo prend la parole avec le "nous" de modestie, pour interpeller les juges et tout ceux favorables à la peine de mort. Ainsi il serait intéressant de s’interroger sur…
Ainsi par une étude linéaire nous montrerons dans un premier temps qu’il s’agit d’une réfutation rigoureuse, puis dans un second, qu’il est aussi question d’un discourt polémique.
I) Une réfutation (argumentation) rigoureuse
1.1) La démarche de Hugo : à On dégage 3 parties :
-De la ligne 1 à la ligne 9:
- De la ligne 10 à la ligne 18:
- De la ligne 19 à la fin:
Ces trois parties suivent un même schéma :arguments pour la peine de mort, puis arguments contre la peine de mort.
Réfutation point par point, suivant un même schéma: d’abord l’argument, puis un contre argument
1.2) L’examen des arguments: à 3 arguments différents contre la peine de mort présentés : - La réclusion à perpétuité (argument peu développé) ; d’ailleurs, plus tard, "Les misérables". Val Jean s’échappe du bagne de Toulon. - Victor Hugo dénonce la peine de mort comme inadéquate. Insistance sur l’école,… - Il nie avec vigueur l’exemplarité de la peine de mort. Elle ne peut pas servir d’exemple, elle ne sert pas à empêcher